Fawri chasserait il ses clients.

Après des débits de plus en plus médiocres, des arrêts intempestifs de service, après avoir rendu les clients les plus fidèles insatisfaits, ne voila t il pas que Fawri se proposerait d'augmenter ses tarifs, au motif que leur réduction  serait une mesure décidée par les pouvoirs publics et serait sur le plan commercial inadéquate. Pourtant les autres providers ne s'en sont pas plaints, bien au contraire un certain provider, pour ne pas lui faire de publicité gratuite, mais vous le reconnaitrez et qui est en principe une boite privée, propose le 1 Méga plus le téléphone VoIP plus deux chaines de télé à ...2500 dinars, soit 1000 dinars seulement de plus qu'une ligne Fawri adsl simple à 512 Kbps mais qui n'en délivre que moins de la moitié dans la réalité. C'est donc que le problème ne se situe pas chez le client, sur le marché, mais dans la gestion de Fawri dont la société mère vient de se débarrasser pour le filialiser afin de s'en laver les mains. Comme norme iso elle reste à inventer, cette mesure. Mais en Algérie on aura tout vu. Les compétences, lorsqu'elles sont marginalisées ne peuvent permettre un redressement salutaire. La gestion de Fawri hérite donc du personnel que lui a légué AT et qui si on se réfère à d'autres exemples de filialisation n'est pas le meilleur, ni le plus performant. De plus, à un département qui était à la traine dans une entreprise florissante et dont la grille de salaires est des plus avantageuses, on donne le statut de personne juridique en le gratifiant d'une pléthore de personnel surpayé par rapport au capacités commerciales dont il hérite. C'est donc que le poussin va mourrir dans l'oeuf et il ne peut en être autrement. En effet, les clients n'étant pas tous masochistes, ni tous tarés, une augmentation des tarifs aurait pour conséquence d'achever leur confiance en ce service qui les fait déjà baver depuis pas mal de temps, et pas de plaisir. Même s'ils ne sont pas très intelligents, les clients vont se rabattre sur d'autres providers, puisqu'ils existent.

Mais peut être que cela aussi est pris en compte, car chez nous parfois, ce qui semble impossible apparait comme évident.

------------- LE QUOTIDIEN en ALGERIE