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Algérie: Des imams interrogés à cause des prêches de vendredi 24/01/2014

par Md Jnsplu 25 Janvier 2014, 12:21






Le Conseil National Indépendant des Imams et du Personnel du Secteur des Affaires Religieuses s’apprête à soumettre de nouvelles revendications au ministère de tutelle pour demander l’annulation de la loi relative aux mosquées, de la criminalisation des imams et des interrogatoires à leur égard.

Cela intervient suite à l’interrogatoire du président du Conseil concernant une question qu’il s’était posé dans son sermon de vendredi.

Djamel Ghoul, le président du Conseil National Indépendant des Imams et du Personnel du Secteur des Affaires Religieuses a déclaré qu’il était interrogé à cause de son sermon de vendredi dans lequel il avait mentionné les qualités d’Omar El Khattab en matière de la préservation de l’argent public. Il avait posé une question à ceux qui avaient assisté à son sermon se demandant si le but des visites de terrain « est-il la dilapidation de l’argent public dans le cadre d’une campagne électorale ? » Cette question lui a coûté un interrogatoire, a-t-il indiqué à Echorouk.

Il a ajouté que le Conseil prépare de nouvelles revendications au ministère pour annuler la loi relative aux mosquées qui avait été promulguée par le gouvernement d’Ahmed Ouyahia.

Notre interlocuteur a, également, demandé l’annulation des interrogatoires à l’encontre des imams notamment dans les régions de l’intérieur du pays où on a demandé à un imam de cesser de prononcer les sermons. Cela intervient suite à son sermon dans lequel il avait dit que les enfants doivent avoir une éducation islamique et non pas l’éducation de Benbouzid. Cet imam s’est retrouvé interrogé à cause de ce qu’il avait dit.

Ghoul a indiqué que l’imam n’appartient à aucun parti d’où la nécessité de toucher à tous les aspects et d’en faire la comparaison avec l’éducation religieuse.

« Certes, les sermons des imams ne sont pas écrits et les imams sont libres de dire ce qu’ils veulent. Cependant, il n’y a aucun article dans la loi relative aux mosquées qui protège les imams contre la liberté absolue de critiquer. Lorsque l’imam critique un ministre ou une politique donnée, il est interrogé. Cela est illogique. Pour que l’imam puisse lutter contre la corruption dans la société, il doit être libre dans ses paroles, » ajouta-il.

Pour sa part, le président du syndicat des imams, Djelloul Hadjimi a indiqué que les imams ne reçoivent pas des sermons écrits.

Il estime que les sermons de vendredi sont généralement superficiels à cause de la formation. « Il n’y a aucun domaine interdit aux imams. Il y a des directives périodiques adressées aux imams lors des occasions nationales ».

Il a ajouté que l’imam n’était pas protégé et ne peut pas se défendre.

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/192807.html
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commentaires
Z
Tant que les imams ne sont pas interrogés pour avoir réciter un verset du coran, ça peut aller et tant qu&#39;ils ne sont pas congédiés pour s&#39;être prosternés en direction de la kaaba, disons al hamdoulillah ou, pour faire moderne, répétons à haute voix alléluia sur un air de gospel.<br />Pour beaucoup moins que ça, un agent de sûreté à l’aéroport Nice Côte d’Azur a été licencié parce qu’il a salué un collègue par “Salam Alikoum”. Un salut islamo-fasciste.<br />http://www.diatala.org/article-photos-de-marines-brulant-des-corps-a-fallouja-salam-alikoum-motif-de-licenciement-122120326.html.
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