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Corruption à Sonatrach : Chakib Khelil définitivement lâché par Bouteflika

par Md Jnsplu 20 Février 2010, 21:47

Corruption à Sonatrach : Chakib Khelil définitivement lâché par Bouteflika

Samedi 20 février 2010
Après avoir fait de la résistance, Bouteflika a du se résoudre face à la pile de dossiers que le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) lui a mis sous les yeux. Chakib Khelil est directement impliqué.


Tellement trempé, nous confirme notre source qu'il est devenu indéfendable. Nos sources indiquent que lors de son audition par le DRS, Mohamed Meziane, a chargé Khelil. Il a affirmé qu'il ne pouvait pas signer le moindre contrat sans que le ministre ne donne son accord. Le ministre était de toute les manière informé de tout par l'ancien chef de cabinet de Sonatrach, Reda Hemche, un proche parent de Khelil. Reda Hemche est actuellement installé (en fuite?) à l'étranger. Cette implication de Khelil dans la gestion de la société est une évidence pour tous ceux qui connaissent, de prés ou de loin, le fonctionnement de Sonatrach depuis l'arrivée de Khelil au ministère de l'énergie.

Le chef de l'Etat, selon nos sources, n'aurait pas du tout apprécié également les propos de Chakib Khelil évoquant "le clan présidentiel". En voulant se couvrir par son appartenance au "clan présidentiel", Chakib Khelil a dans le même temps impliqué directement Bouteflika et les autres membres du "clan". De plus, Bouteflika, tout comme le général Toufik patron du DRS, n'aime pas du tout, ce concept de clans qui fait d'eux, non plus des hommes à la tête des deux institutions les plus puissantes du pays mais de simples chefs de clans qui se partagent, ou se disputent, la réalité du pouvoir en Algérie.
On comprend mieux dès lors la sortie de Chafik Mesbah dans le quotidien Elwatan. Cet ancien officier du DRS, est présenté par de nombreux observateurs comme le porte-parole officieux, presque officiel, du DRS. Même s'il a réfuté énergiquement le terme de "clan présidentiel", M. Mesbah n'a pu s'empêcher, dans la même intervention quelques lignes plus loin de parler du fameux "clan" en utilisant, cette fois ci, le terme plus soft "d'entourage présidentiel". Dans cette intervention, M. Mesbah a directement appelé Chakib Khelil à démissionner en lui demandant d'avoir un peu de dignité pour faciliter la tache à son ami Bouteflika. Enfin, Chafik mesbah n'a pas manqué de rappeler que le chef de l'Etat ne s'était toujours pas exprimé sur le sujet. Tout les regards sont donc tournés vers le 24 février et le traditionnel discours marquant l'anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Ce pourrait être une opportunité pour Bouteflika de clarifier sa position dans ces affaires de corruptions qui touchent certains de ses plus proches collaborateurs. selon nos sources, les jours de Chakib Khelil à la tête du ministère de l'énergie sont donc comptés. Bouteflika n'aime pas qu'on lui force la main mais il ne peut plus garder Khelil. Son départ du gouvernement n'est plus qu'une question de timing.
Pendant ce temps Chakib Khelil multiplie les sorties sur le terrain. Hier il était à Oran et la semaine dernières à Tiaret. Cela reste des petites sorties pour un ministre qui avait l'habitude d'être très souvent à l'étranger.

Khaled Bahbouh

source:http://www.kalimadz.com/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=54

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