Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le reproche.

par jnsplu 25 Juillet 2008, 06:51 societe

Le reproche est devenu un moyen de creation et de gestion du stress pour l'Algérien qui ne peut vivre sans faire de reproches à tous et à propos de tout. Rien ne va plus et rien ne fonctionne, tout va de travers.

 

L'Algérien ne peut plus vivre sans projeter un stress qu'il se crée souvent sans raison objective et qu'il entretient par des pensées négatives qu'il exprime en y croyant fermement mais sans aller jusqu'a les analyser vraiment.

 

Cependant qu'il se remet rarement en cause et considère que lui est irréprochable et que c'est aux autres de s'adapter à lui et et à revenir dans les normes qu'il considère comme les meilleures. Mais voilà, chaque Algérien pense que c'est aux autres de s'adapter à sa petite personne et résultat, il se retrouve seul. Il n'y a plus de société, il n'y a que des individus.

 

Les villages et quartiers qui jadis constiutuaient des communautés ou l'entraide et la fraternité étaient la règle et ou la pression sociale s'exerçait sur l'individu de façon harmonieuse pour lui permettre d'une part de s'épanouir et d'autre part de rester dans un champ d'action qui le valorise et profite à la société, n'est plus. Cette pression sociale est rejetée car considérée de manière péjorative devant le moi galoppant.

 

L'amitié n'est plus et les gens sont devenus vindicatifs et hautains, n'acceptant aucun conseil d'où qu'il vienne et considérant toute velleité de le leur dire leurs erreurs comme une immixion dans leur champ individuel qui ne saurait être acceptée.

 

L'homme n'est plus une valeur par lui même ou par son savoir et ses affects mais n'a de valeur que par rapport à ce qu'il fait ou plutot ce qu'il peut faire pour les autres individus pris séparément et s'il peut leur servir en raison d'une situation qu'il occupe ou sinon il est délaissé même s'il n'oeuvre que pour le bien commun et se retrouve seul face à de nouvelles vérité sociales.

 

Le mal est entré même dans la famille dans laquelle les frères et les soeurs privilégient le matériel aux besoins de fraternité et n'hésitent pas à agir afin  d'amener à déshériter leurs frères et soeurs pour s'accaparer les biens de leur géniteur en cassant tous les liens sacrés de la famille.

 

Les biens matériels qui ne sont là que pour aider l'homme à vivre en harmonie avec ses semblables sont devenus le but ultime de sa quête et non plus un moyen d'arriver au bonheur, mais  le bonheur en lui même.

 

Or la nature de l'homme, sociale et socialisante se trouve en conflit avec cette nouvelle orientation et ne peut que générer du stress et encore du stress et toujours du stress.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires

Haut de page