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Se vendre des biens publics, marché juteux.

par jnsplu 17 Septembre 2008, 19:14 Administration et bureaucratie.

Une entreprise de commercialisation de médicaments, en cours de démantèlement, permet de se faire une idée sur la manière dont sont basardées les sociétés publiques. 

Il se dit au sein de cette société que l'agence Mustapha aurait été acquise par l'épouse du PDG , celle d'air de France aurait été acquise par un inspecteur du ministère de la santé, proche ami du Directeur général adjoint, une autre à Bouzaréah aurait été acquise par l'épouse de ce dernier et il y en a surement d'autres dont je n'ai pas entendu parler. 
La vente de ces officines  inclut les employés considérés comme esclaves alors que le contrat de travail est intuitue personnae et ne saurait permettre de transmettre les droits qu'il confère à d'autres. Ces ventes sont faites hors normes et les employés n'ont même pas été dédommagés au motif que leur contrat de travail à été transféré au nouveau propriétaire, pire dans certains cas, on ne leur a même pas remis de certificat de travail. 

Si cette gabegie s'avère vraie, la gravité des faits serait telle qu'elle devraitt interdire la vente des officines de cet organisme car les officines vendues rapportent à l'état beaucoup plus que le prix de leur vente. 

D'abord par le fait qu'elles emploient des citoyens Algériens, ensuite par l'impôt qui en résulte pour l'état et enfin par les bénéfices importants quand même qu'elles gènèrent et qui vont au trésor public en fin de compte. 

Il est quand même étrange que des responsables d'un organisme qui signent son arrêt de mort au motif qu'il n'est pas rentable, s'approprient une partie de son patrimoine en le dépeçant.
Ou bien les agences qu'ils ont acquises sont rentables et ils ont menti en disant qu'il faut procéder à leur liquidation, ou ils ont acheté des agences  qui ne risquent pas de produire de bénéfices et à ce moment, s'ils ne savent pas gérer leurs propres afffaires, comment peut on leur confier des biens publics à gérer.

Il est vrai qu'il y a la pression du FMI, dans l'engrenage duquel on nous a mis malgré l'opposition farouche de certains, mais quand même ! On ne doit pas agir contre soi même en encourageant des pratiques qui risquent de voir le jour à l'ombre des transactions qui découlent de la déstructuration de l'économie, l'ancrage de ces pratiques dans les habitudes déjà bien établi se consolide et rien ne pourra plus permettre au pays de se relever, c'est la mort assurée de l'Algérie.

Car en fait il ne s'agit pas de faits isolés mais d'une pratique généralisée et qui prend de plus en plus d'ampleur, l'impunité qui s'installe voudrait que tant que le capital reste en Algérie, qu'importe entre quelles mains il est, l'essentiel étant que demain il puisse servir la communauté nationale. 

Mais cette théorie est boiteuse. Avez vous fait un tour au square port Said ou le change parrallèle sans goùt ni couleur fait par de véritables banquiers pirates vous permet de remplir aisément une valise en devises pour la faire évader et vous avec ?

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